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Détails d'Offre


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CONCERN : Consultant – Projet de recherche sur la programmation sensible au climat et la cohésion sociale

Publier :
Vues : 552
Expire le : 2025-08-20
⚠️ Important ! Lisez attentivement les détails et les instructions à suivre ...


Lieu du Travail : RDC

Description de l'emploi

Concern Worldwide est la plus grande agence d’aide et humanitaire d’Irlande. Depuis sa fondation en 1968, elle a travaillé dans 50 pays. Nous intervenons pour sauver des vies et transformer les vies des personnes les plus pauvres et les plus vulnérables du monde . 

De l’intervention d’urgence rapide aux programmes de développement innovants, nous intervenons dans les zones les plus reculées pour veiller à ce que personne ne soit laissé pour compte.

L’objectif de cette étude est d’examiner comment les pratiques de subsistance sensibles au climat (cultures résistantes à la sécheresse, agroécologie, systèmes d’alerte précoce, etc.) et inclusives adoptées dans les communautés desservies par les partenaires du Consortium EAST dans l’est de la RDC (Tanganyika, Grand Nord Kivu) contribuent à la cohésion sociale ou influencent la dynamique liée aux conflits.

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Plus précisément, cette étude vise à évaluer/examiner comment les pratiques intelligentes face au climat influencent la cohésion sociale et la dynamique des conflits dans les communautés rurales du Tanganyika et du Grand Nord-Kivu. • Différentes subjectivités au sein de la communauté (par âge, sexe, personnes handicapées, groupes minoritaires, etc.)

• Niveaux de participation à des activités de subsistance inclusives et sensibles au climat (afin de comprendre l’étendue et la nature des éventuels effets d’entraînement pour les membres de la communauté qui n’ont pas directement participé au programme EAST).

• Soutien à l’inclusion et à la participation des personnes handicapées aux politiques d’action climatique et aux moyens de subsistance de leurs familles

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Pour répondre à la question de recherche principale, plusieurs sous-questions seront analysées :

  1. Comment les différents groupes sociaux (par sexe, âge et statut de handicap) participent-ils aux activités de subsistance sensibles au climat, telles que les cultures résistantes à la sécheresse, l’agroécologie et les systèmes d’alerte précoce.
  2. Comment les différents groupes sociaux (par sexe, âge et statut de handicap) ressentent-ils les résultats des activités de subsistance sensibles au climat, telles que les cultures résistantes à la sécheresse, l’agroécologie et les systèmes d’alerte précoce.
  3. Quels sont les effets d’entraînement, positifs et négatifs, de l’adoption de moyens de subsistance inclusifs et sensibles au climat sur les membres de la communauté qui n’ont pas directement participé au programme EAST ?
  4. Dans quelle mesure les mesures de renforcement de la résilience (par exemple, la restauration des écosystèmes, les systèmes d’alerte précoce, les services d’information climatique) contribuent-elles à la fois à l’adaptation au climat et à l’atténuation des conflits dans les zones d’intervention ?
  5. Les interventions inclusives et sensibles au climat en matière de moyens de subsistance ont-elles conduit à des conflits ou à des tensions au sein des communautés soutenues par l’EAST ?
  6. Quelle est l’interaction entre les taux d’adoption de pratiques de subsistance sensibles au climat et les indices de cohésion sociale ?
  7. Quelles sont les principales contraintes et opportunités liées à l’accès durable et équitable à la terre pour les communautés rurales ?
  8. Quel est le niveau d’accès sécurisé aux terres agricoles pour les communautés rurales ?
  9. Comment les données communautaires peuvent-elles transformer l’action climatique et la planification de la réduction des risques de catastrophe, y compris avec les organisations de personnes handicapées ?
  10. Quels aspects doivent être pris en compte pour que les personnes handicapées et les organisations qui les représentent puissent continuer à se mobiliser de manière durable et indépendante pour l’action climatique et la réduction des risques de catastrophe à moyen et long terme ?
  1. Comment la cohésion sociale se manifeste-t-elle dans les zones spécifiques et de quelle manière les moyens de subsistance sensibles au climat influencent-ils ces dynamiques – en les renforçant ou en les affaiblissant – au sein de la communauté ?

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Calendrier proposé :

  • Juillet 2025 (approvisionnement)/contractualisation avec le consultant}
  • Août : Atelier de lancement, revue de la littérature et analyse des données secondaires
  • Sept – novembre 2025 (recherche sur le terrain)
  • Décembre 2025 (rédaction)
  • Soumission de janvier 2025 (soumission du document de recherche final et des recommandations)

Financement/Budget :  Programme FCDO EAST.

Énoncé du problème

Les conflits et les déplacements dans l’est de la RDC, qualifiés de « crise prolongée », ont perturbé les systèmes agricoles (moyens de subsistance), entravé l’accès fiable à l’éducation et à la formation, et limité la durabilité et la croissance des moyens de subsistance et des marchés. Dans les quatre provinces de l’Ituri, du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et du Tanganyika, environ 5,5 millions de personnes ont été déplacées en 2024, dont une part importante dépendait auparavant de l’agriculture comme principale source de revenus.  

À l’inverse, la crise climatique a été liée à « une concurrence accrue pour les ressources, à la perte des moyens de subsistance et à la volatilité des prix et de l’approvisionnement alimentaires locaux ». 

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L’agriculture intelligente face au climat (AIC) s’est imposée comme une stratégie essentielle pour lutter contre l’insécurité alimentaire, s’adapter aux changements climatiques et atténuer leurs effets. Cependant, son adoption en RDC reste inégale (essentiellement confinée aux zones plus stables) et la violence cyclique perturbe chaque composante. L’AIC a également été critiquée pour avoir négligé les inégalités structurelles et n’avoir pas intégré les savoirs autochtones dans la recherche et l’application de l’innovation scientifique. 

L’importance de la cohésion sociale et du capital social pour le développement de moyens de subsistance durables est largement reconnue. Pourtant, la relation entre action climatique et cohésion sociale a reçu peu d’attention dans la littérature universitaire et humanitaire. 

De même, peu d’études longitudinales suivent l’adoption de moyens de subsistance intelligents face au climat. Cependant, de plus en plus, « les défis environnementaux communs et les conflits liés aux ressources » se traduisent « en opportunités de coopération, d’intégration et de paix grâce à la transformation des stratégies de gestion des ressources naturelles ». 

Français Un récent rapport d’étude financé par le FCDO sur la dynamique des conflits et les risques climatiques dans trois provinces de l’est de la RDC a révélé de multiples liens entre la dynamique des conflits, les impacts des extrêmes climatiques, les options de subsistance et les services écosystémiques, soulignant en particulier les niveaux élevés de vulnérabilité des ménages dirigés par des femmes. 

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Le rapport recommandait que les acteurs humanitaires veillent à ce que « les régions présentant des signes de dégradation chronique des moyens de subsistance… telles que les zones où les infrastructures et les sites d’extraction de ressources ont été détruits » soient ciblées par des actions à plusieurs niveaux qui tiennent compte de la dynamique fluide des conflits et des inégalités réelles et perçues.

Le programme EAST, financé par le FCDO et couvrant les activités de nutrition, de protection et de subsistance, reconnaît l’interaction entre le changement climatique, les déplacements et les conflits et cherche, dans la mesure du possible, à lutter contre l’exclusion financière et les préjugés sexistes sous-jacents. 

Les activités menées dans le cadre du volet « moyens de subsistance » comprennent l’adoption de techniques agricoles intelligentes face au climat dans le cadre des activités génératrices de revenus agricoles (AGR) et le soutien aux initiatives des communautés résilientes face au changement climatique. 

La cohésion sociale est assurée par la fourniture d’une assistance en matière de protection, la sensibilisation des principales parties prenantes aux principes de protection, aux violences sexistes et aux personnes vivant avec un handicap, ainsi que l’inclusion des groupes vulnérables et marginalisés dans le ciblage. 

Le programme comprend également des activités de type « argent contre travail », qui garantissent l’engagement d’un plus large échantillon de la communauté dans la programmation EAST que celui qui serait atteint par des interventions ciblées. 

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Le programme a budgété des analyses de conflit spécifiques à chaque zone, qui fournissent à tous les partenaires des recommandations contextuelles pour améliorer la cohésion sociale.

Le programme bénéficierait toutefois d’une meilleure compréhension des initiatives régionales, telles que le Cadre pour une agriculture intelligente face au climat de la Communauté d’Afrique de l’Est de 2022 et la Plateforme semencière de la région des Grands Lacs, ainsi que des politiques nationales. 

Cette recherche examinera également si les interventions actuelles aident les communautés à renforcer durablement leur résilience face aux chocs climatiques et aux conflits, ou si elles répondent principalement à des besoins à court terme. 

La recherche synthétisera les bonnes pratiques du programme EAST, de la RDC et de la région des Grands Lacs, en mettant en évidence les domaines nécessitant un plaidoyer urgent et en proposant des recommandations pratiques sur les moyens par lesquels les partenaires d’EAST pourraient mieux intégrer la cohésion sociale et les pratiques intelligentes face au climat dans toutes leurs interventions sectorielles.

Méthodologie

À définir en discussion avec le(s) chercheur(s), mais devrait au minimum inclure :

  • Examen complet du traitement de la cohésion sociale et des moyens de subsistance intelligents face au climat dans le cadre du programme EAST.
  • Revue documentaire de la littérature relative à la cohésion sociale et aux programmes de moyens de subsistance intelligents face au climat en RDC et dans la région des Grands Lacs.
  • Examen basé sur les conclusions du CVCA,
  • Les entretiens avec les principales parties prenantes exploreront les perceptions, les expériences et les récits des membres de la communauté, des dirigeants et d’autres parties prenantes clés concernant les moyens de subsistance intelligents face au climat et leur impact sur/relation avec la cohésion sociale, la dynamique des conflits, leur impact du changement climatique sur les droits des personnes handicapées et la résilience aux facteurs de stress environnementaux.
  • Des entretiens structurés et semi-structurés seront menés avec les bénéficiaires et les non-bénéficiaires du programme EAST, afin de permettre la comparaison et d’évaluer l’impact communautaire plus large du programme.
  • Mener une étude analytique détaillée, en consultation avec les parties prenantes concernées, sur la relation entre la cohésion sociale, la dynamique des conflits, le changement climatique et la jouissance pleine et effective des droits des personnes handicapées
  • Discussions de groupe
  • L’étude devrait également mettre en évidence les comportements, les pratiques et les habitudes des communautés en réponse au changement climatique, ainsi que les stratégies d’atténuation communautaires qu’elles ont développées, qui pourraient être encore améliorées grâce à de futures interventions financées par le FCDO.

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Résultats attendus

  1. Rapport de recherche (maximum 40 pages) comprenant les annexes suivantes : – Domaines mis en évidence pour le plaidoyer à différents niveaux – Bref résumé de 2 ou 3 pages et diapositives résumant les principales conclusions et recommandations
  2. Document d’information du Knowledge Hub
  3. Images/photos des participants aux groupes de discussion et de certains sites dégradés par le changement climatique et/ou en raison de l’activité humaine.

Utilisation proposée de la recherche

  • Adaptation programmatique
  • Plaidoyer aux niveaux international, national, provincial et local

Exigences du chercheur/de l’équipe de recherche

  • Connaissance de l’expérience en matière d’interaction avec les acteurs universitaires et étatiques concernés en République démocratique du Congo et dans la région des Grands Lacs
  • Maîtrise de la collecte de données géographiques à l’aide du GPS pour la géolocalisation des zones d’études et de certains sites stratégiques d’exploitation permanente par les collectivités locales.
  • Expertise démontrée dans au moins un des domaines suivants : adaptation au changement climatique, cohésion sociale dans les contextes fragiles/affectés par des conflits ou programmation de la résilience.
  • Expérience dans l’application de méthodes de recherche mixtes dans des contextes humanitaires ou de développement complexes, en particulier dans les domaines des moyens de subsistance inclusifs ou de l’agriculture intelligente face au climat.

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Essentiel :

  • Disponibilité pour commencer dès que possible
  • Expérience pertinente et solide dans le travail humanitaire international et/ou la recherche, l’évaluation ou le conseil
  • Compétences techniques adaptées au périmètre de la mission de conseil
  • Avoir une compréhension claire de la nature de la consultation
  • Engagement envers les approches participatives dans l’évaluation, la planification, la création, la validation, etc.
  • Compréhension des principes clés de l’évaluation, notamment l’économie, l’efficience, l’efficacité, l’impact, la conception et la pertinence
  • Solides compétences d’analyse, de facilitation (y compris l’écoute active) et de rédaction
  • Capacité avérée à rendre compte des méthodologies quantitatives, qualitatives et de mesure du changement
  • Volonté de participer au processus de vérification qui peut inclure une auto-déclaration de casier judiciaire
  • casier judiciaire, vérification policière pertinente et/ou références satisfaisantes
  • Coût raisonnable

Souhaitable :

  • Expérience antérieure dans des cabinets de conseil similaires
  • Capacité à diriger une équipe
  • Possède de solides compétences interpersonnelles et sociales
  • A une connaissance de base du pays et des provinces où la consultation aura lieu
  • Maîtrise du français et de l’anglais. La compréhension et la maîtrise du swahili sont un atout pour ce poste.
  • Réputation avérée ou bien établie dans la recherche, en particulier sur les moyens de subsistance et le relèvement économique, la cohésion sociale et le changement climatique dans les zones touchées par les conflits

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Comment postuler

Pour postuler, veuillez soumettre vos  propositions techniques et financières  à  tess.recoque@concern.net  avant  le 20 août 2025.

 




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